
1 Introduction
Oubliés depuis longtemps, les stucs opèrent un retour dans les constructions actuelles surtout pour la décoration intérieure et reste toujours un point d’intervention dans les restaurations de monuments anciens.
Ce regain d’intérêt est en grande partie dû à sa nature écologique et à l’engouement actuel de l’homme pour les techniques anciennes et pour l’artisanat.
La technique du stuc existe depuis l’Antiquité et a traversé toute les époques, elle présente donc une multitude de facettes. Ses premières applications visaient le revêtement de surfaces rugueuses ou irrégulières pour ensuite évoluer vers le revêtement d’éléments architecturaux ou d’objets telles des sculptures.
Par le passé le stuc était une technique réservée à des hommes aux conditions humbles et était loin de recevoir la même considération que la peinture ou la sculpture. Mais le stuc a su traverser les époques et a su s’épanouir et dévoiler ses nombreuses possibilités. Il a avec le temps atteint une certaine notoriété qui fait qu’actuellement être stucateur demande un vrai savoir-faire et est un métier reconnu qui demande à ce qu’on s’y intéresse.
L’idée dans ce mémoire est, dans un premier temps, de dresser un portrait global de la technique du stuc en commençant par retracer l’évolution du stuc tout au long de l’histoire de l’art et de l’architecture et essayer de déterminer sa place à l’heure actuelle. Pour ensuite se pencher sur les techniques de mises en œuvre. Une fois la technique du stuc comprise dans son ensemble, le but est de répertorier les pathologies dont le stuc peut être atteint afin de déboucher sur des méthodes de base de restauration et de conservation de ces éléments qui font partie de notre histoire.